L’amour sans émotion… et sans
fantasmes
Partie 1. La fin de la
guerre des sexes
La femme
doit être aimée, mais l'homme ne peut plus
l’atteindre et la ravir physiquement. Je ne
parle pas d’orgasme, cette obsession sociétale,
mais d’amour. La déesse en chaque femme est
devenue frustrée chronique avec excès
émotionnels, tension prémenstruelle, problème
utérin jusqu'à l'hystérectomie et l'hystérie
tout cour. Inexploitées, ces énergies dégénèrent
en perturbations psychiques, émotionnelles, puis
physiques. La matrice donne naissance à toute
chose...
Pour
moi, la paix sur Terre est impossible tant que
durera la guerre des sexes. Cela a commencé
quand l'homme et la femme ont oublié comment
faire l'amour physiquement.
Regardez la situation de
l’amour sur notre planète : il dans une
condition épouvantable ! Et le sexe ?
Pire encore, c’est le chaos total. Sans cartes
pour le retrouver, l'amour est désespérément
perdu. Et, comme tout bon marin, je souffrais
cruellement de ne pas avoir de cartes.
J’ai
fini par en trouver des morceaux, sous forme
d’enseignement ou de livres. J’ai exploré un
peu, rêvé aussi aux îles lointaines qui y
étaient décrites et que je verrai peut-être un
jour. C’est que le voyage est long, qu’il faut
être deux et qu’une telle partenaire ne se
trouve pas n’importe où. En fait, c’est mon âme
qui dirige le processus quand je ne me mets pas
en travers. En attendant, j’étudie les cartes et
vous partage quelques expériences.
La carte
est claire : la femme
doit être aimée, mais l'homme ne sait plus
comment collecter ses énergies féminines les
plus fines, les plus intenses et les plus
raffinés en lui faisant l'amour. Et elle ne le
sait plus non plus.
Il n'y a
pas de solution globale. Seuls les couples, un
par un, peuvent avoir une petite chance de
commencer à corriger la situation. C’est déjà
ça.
J’ai
constaté, dans mes relations féminines que je ne
savais pas quoi faire avec une femme. Je ne
parle pas de ce que nous trouvons sur Internet.
C’est justement l’inverse de ce qu’est l’Amour.
Je parle d’un senti dans lequel je me trouvais
profondément incompétent, peu importe les
préparatifs, les fioritures, les positions, la
durée, l’orgasme partagé ou non. Au mieux nous
pouvions dire à la fin : « C’était vraiment bon
». Et c’est tout. La relation se développait et
je sentais toujours une insatisfaction.
Je
percevais aussi qu’elle m’en voulait, sans même
avoir à ouvrir la bouche, sans même à en être
consciente. Ce n’est que dans ma toute dernière
relation que ma compagne à partager sa
frustration… et a déménagée. Les femmes
frustrées quittent d’un coup, sans appel, sans
récupération possible, en se disant
intérieurement : « je lui ai donné assez de
chance. »
Quelle
chance ? La chance de ne pas dire ses besoins,
et de se laisser deviner ? Cela doit cesser.
La féminité doit
s’affirmer et non se cacher dans la peur de la
perte, aboutissement inévitable de cet
évitement. Ce partage est déjà un
progrès, mais je suis à nouveau seul à bord. Mon
cœur me dit que le voyage n’est pas fini. Le
bateau est cloué à son quai en attendant le
retour de l’équipage. J’étudie les cartes. Que
disent-elles à votre avis ?
La suite: intégrer le
masculin sacré
« Moins les femmes sont
femmes, moins elles rencontreront d’hommes. Même
évidence pour nous. » Olivier de Kersauson |