Le Guerrier
intérieur
utilise son
pouvoir
personnel à
des fins de
service.
Bien sûr, il
l’utilisera
aussi pour
avoir ce
dont il a
besoin
(survie,
sécurité,
activité,
relation),
mais il joue
plus grand
(harmonisation
de la
planète) :
il met le
pouvoir
qu’il
canalise au
service des
autres, de
l’humanité.
Vous
retrouverez
les 12
qualités
nécessaires
dans le
livre du
Guerrier
intérieur.
Le Pouvoir
personnel
que chasse
le Guerrier
se manifeste
sous forme
d’énergie,
de chance,
d’aubaines
ou de
coïncidences.
Il augmente
ce pouvoir
par la
Connaissance
et sa mise
en pratique
dans sa vie.
Connaissance
du
Guerrier,
en bref :
Ce qui
importe
réellement
pour un
Guerrier,
c’est la
Connaissance
du jeu de la
séparation,
car cette
Connaissance engendre
la sagesse.
Elle
s’acquiert
progressivement,
d’abord en
écoutant les
autres, en
lisant les
textes
sacrés et
autres
livres; puis
en analysant
soi-même
cette
sagesse, en
la
comprenant
intellectuellement;
enfin en
l’expérimentant
personnellement
dans notre
propre vie.
Un Guerrier
intérieur
peut résumer
ainsi cette
Connaissance
:
1.
Il existe un
état d’unité
immuable et
éternel,
hors du
temps et de
l’espace,
au-delà des
origines du
Ciel et de
la Terre; un
état qui
pourrait
paraître
très
ennuyeux.
Au-delà même
de Dieu si
nous croyons
que Dieu a
créé le
monde. S’il
l’avait
fait, ça
serait un
idiot
sadique et
dérangé, ce
qui est
plutôt une
description
qui nous
correspond !
Ou bien Dieu
est Amour ou
il a créé le
monde. L’un
exclut
l’autre.
2. Dans le
temps d’une
nanoseconde
de folie au
sein de
cette unité,
une
Intention de
séparation
surgît
: «
Et si…
j’allais
jouer tout
seul
ailleurs que
dans cette
perfection
immuable
ennuyeuse ?
»
3. Ce choix
engendra une
projection
de l’Esprit
à
l’extérieur
de l’unité.
C’est là que
se situe le
Dieu
créateur de
l’univers,
l’Aigle,
Tout-Puissant
dans la
dualité.
Mais c’est
aussi là que
se situe la
chute ! « Je
» tombe dans
cette
dualité qui
apparaît
avec la
création des
mondes
subtils, puis
du Big Bang
et de
l’univers
physique.
4.
Le contact
entre l’état
originel
d’unité et
la matière
produit la
conscience
et l’Aigle
s’en nourrit
à la mort
des vivants.
5.
Le monde est
« tel qu’il
est »,
et évolue
selon la
macroprojection
de
l’Intention,
ou Plan
d’évolution
ou dessein
de l’Aigle
qui obéit,
pour sa part
physique au
quatre
forces
fondamentales
(la force
nucléaire
forte,
faible,
électromagnétique
et
gravitationnelle).
6.
L’évolution
produit
l’ego,
cet enfant
culpabilisé
de la
séparation
et
obsédé par
changer « ce
qui est » en
« ce qui
devrait être
»,
selon son
point de vue
fragmentaire,
pour sentir
son pouvoir
illusoire et
se protéger
du châtiment
de Dieu (un
concept
bizarre que
l’ego
inventa à
son image
comme
représentation
de l’état
immuable
originel
qu’il a
oublié !).
7. Ainsi,
nous ne
percevons
pas le monde
tel qu’il
est, mais
tel que nous
sommes
socialement,
culturellement
et
individuellement.
Nous vivons
selon une
description
sensorielle illusoire du
monde et
nous sommes
conditionnés
par nos
perceptions.
8.
Le manque de
conscience
engendre la
souffrance
par
l’attachement
au désir de
changer « ce
qui est » en
« ce qui
devrait être
». Là est la
cause de
tous les
conflits, de
la mort et
de l’oublie
(souvenez-vous
de l’Aigle
qui mange la
conscience à
la mort des
vivants).
Ainsi, le
désir de
changement
entraîne à
renaître
sans
souvenirs
antérieurs.
9. Au long
des
multiples
séjours dans
le monde
physique,
la
souffrance
éveille la
conscience
et conduit
au chemin du
Guerrier
intérieur.
10.
La voie du
Guerrier
intérieur
développe la
totalité de
la
conscience
et équilibre
notre côté
gauche et
notre côté
droit qui
prédomine
dans notre
description
actuelle du
monde (le
côté gauche,
dirigé par
notre
cerveau
droit est
souvent
ridiculisé
dans une
société
rationnelle
: ne dit-on
pas d’une
personne
qu’elle est
« gauche »
quand elle
est « mal à
droite » ?)
11. La voie
du Guerrier
intérieur ou
chemin du
retour n’est
possible que
par
un
comportement
impeccable
développé
par son
sentier
d’entrainement.
12.
La
conscience
fait
disparaître
la
souffrance,
crée une
ouverture
vers la
liberté
(illumination).
La
conscience
totale
permet le
passage dans
cette
ouverture
(continuité
de
conscience,
ascension,
résurrection,
immortalité).
Les quatre
grandes
vérités :
1.
Tout contact
de l’homme
ordinaire
avec les
trois plans
implique la
souffrance.
Le plan
matériel
physique de
la forme, le
plan
émotionnel
des
sensations
(agréable,
désagréable
ou neutre)
et le plan
mental
(pensée,
évaluation,
conception,
imagination)
2.
L’origine
(les trois
racines) de
la
souffrance
est dans le
désir
(avidité),
l’aversion
et
l’ignorance.
Par elle
l’homme
ordinaire
est poussé
vers
l’action et
le plaisir.
3.
La
souffrance
cesse avec
la cessation
du désir
et
l’élimination
des deux
autres
racines.
4.
Le chemin
qui mène à
la cessation
du désir
est le
sentier
d’entrainement
du Guerrier
intérieur.
Sentier
d’entrainement
du Guerrier
vers
l’impeccabilité
:
A. Conduite
et
éthique
rigoureuse :
Toute morale
qui invite à
n’avoir
aucune
parole ou
action
physique qui
blesserait
ou
troublerait
la paix
d'autrui est
en
contradiction
avec le
libre
arbitre : je
n'ai pas le
pouvoir sur
les autres
ni sur leur
réaction,
notamment
sur leur
paix. Seul
ces derniers
peuvent
décider la
réaction
qu'ils
auront
devant ce
que je fais.
1. Parole
juste
passée à
travers
les trois
passoires
(dire ce qui
est vrai,
bon et
utile);
parler pour
unir,
réconcilier
et coopérer;
s’abstenir
de langage
grossier et
de bavardage
oisif; dire
du bien de…
tout, car il
y a du bien
en tout
(bénir =
Bene dicere
= dire du
bien)
2. Action
juste,
respectant
les
préceptes
suivants:
a.
Éviter
de
détruire
la vie
des
êtres
sensibles;
b. Ne
pas
emprunter
sans
autorisation
les
biens
gérés
par
autrui;
c.
Maîtriser
les
pulsions
sexuelles
en
faisant
l’amour
de
manière
sacrée;
d.
S’abstenir
de
substances
altérant
l'esprit
vers la
nonchalance
(alcool,
drogue).
3. Le mode
de vie de
subsistance
ou
profession
juste
qui respecte
l’action
juste et la
parole
juste.
B.
Discipline
mentale, concentration
ou
méditation;
4. l’effort
ou
persévérance
juste
(de vaincre
ce qui est
défavorable
à
l’évolution
et
d'entreprendre
ce qui est
favorable);
5. Attention
juste,
pour une
pleine
conscience
des choses;
de soi :
Connais-toi
toi-même
(corps,
émotions,
pensées);
des autres
et de la
réalité;
6.
Concentration
juste,
établissement
de l'être
dans l'éveil
par la
méditation,
type
Vipassana,
sur la
respiration
et les
sensations
du corps.
C.
Sagesse
parfaite :
7. Vision
juste ou
compréhension
juste
de la
réalité, des
quatre
grandes
vérités;
8.
Pensée juste
ou
discernement
juste
(dénué
d'avidité,
d’aversion
ou haine, et
d'ignorance);
Toute action
accomplie
hors de ce
sentier
entraine un
effet
(karma)
apportant la
souffrance.
Enchainement
et
libération
Les cinq
constituants
de notre
personnalité
s’enchainent:
tout «
phénomène
» dans la
forme
(physique,
émotionnelle,
mentale)
devenant
conscient
par l’une
des
six portes
ou sens est
interprété
en fonction
des
expériences
(mémoires)
du passé et
crée une
sensation
physique
(grossière
ou subtile)
dans le
corps qui
fait réagir
le sujet,
cette
réaction
ayant pour
conséquence
un karma,
bon ou
mauvais.
L’observation
équanime*
de ces
sensations
du corps qui
monte à la
surface de
notre
conscience
les libère
en éliminant
autant de
racines
inconscientes..
Les 6 portes
d’entrée
1. La vue
qui réagit
aux formes
et couleurs;
2. L’ouïe
qui réagit
au son;
3. Le
toucher qui
réagit au
contact;
4. L’odorat
qui réagit
aux odeurs;
5. Le goût
qui réagit
aux saveurs;
6. Le mental
qui réagit
aux pensées,
idées et
émotions;
Les 5
constituants
de la
personnalité
La forme
(la
charrette),
matière
composée de
particules.
La
conscience
phénoménologique,
vue comme
simple
donnée
sensorielle
qui imprime
le mental et
non comme la
réalité
éternelle
issue de la
friction du
Pur Esprit
(âme) sur la
matière.
La
perception
ou
interprétation
: faculté de
relier ce
que la
conscience
phénoménologique
saisit avec
les mémoires
provenant
des
expériences
du passé.
La sensation
: le
ressenti
physique
grossier
(chaleur,
froid,
pression,
contraction,
engourdissement,
démangeaison,
etc.) ou
subtil
(picotement,
fourmillement
vibration,
pulsation,
courant
électrique,
etc.)
La réaction,
ou activité
volitionnelles
(intention);
est d'un
acte
psychique,
conditionné,
et
conditionnant
le Karma.
Ces cinq
constituants
s’enchainent
:
tout
«phénomène»
dans la
forme
(physique,
émotionnelle,
mentale)
devenant
conscient
par l’une
des six
portes ou
sens est
interprété
en fonction
des
expériences
(mémoires)
du passé et
crée une
sensation
physique
(grossière
ou subtile)
dans le
corps qui
fait réagir
le sujet,
cette
réaction
ayant pour
conséquence
un karma,
bon ou
mauvais. En
observant
ces
sensations
dans le
corps avec
équanimité*
et monte à
la surface
de notre
conscience
et se
libère,
éliminant
autant de
racines
inconscientes.
Les trois
caractéristiques
d’un
phénomène
Le monde
phénoménal
est tout ce
que nous
percevons et
contactons
avec par nos
6 sens. Ce
monde est
caractérisé
par :
•
L’impermanence
•
La
souffrance
•
L’absence
d’existence
réelle-éternelle:
toutes les
choses sont
"vides"
d'une
existence
individuelle
et
permanente)
Ce sont là
tous les
faits
observables
de notre
existence
humaine.
Comprendre
que toutes
les choses
sont
intrinsèquement
éphémères
est la clé
pour
comprendre
comment
notre pensée
crée l'état
de
souffrance.
Tous les
phénomènes
sont régis
par les lois
naturelles
(ou
conscience
dans la
matière),
résumées ici
par les lois
du Tao.
Les lois
naturelles :
1.
Loi de
particularité
: il n’y a
rien
d’absolument
identique
dans le
monde
manifesté.
Aucune
situation
n’est
exactement
semblable à
une autre.
2.
Loi du
revers
: tout ce
qui a une
face à un
dos. Tout à
des
avantages et
des
inconvénients.
3.
Loi de
l’équilibre
: plus grand
et plus
large est la
face, plus
grand et
plus large
est le dos.
4. Yin
représente
la force
centrifuge;
Yang la
force
centripète.
Ensemble,
ils
produisent
l’énergie de
tous les
phénomènes.
5.
Yin attire
yang et yang
attire yin.
6.
Yin repousse
yin et yang
repousse
yang.
7.
La force
d’attraction
est
proportionnelle
à la
différence
des forces
yin et yang.
8. Yin à son
extrême
devient
yang. Yang à
son extrême
devient yin.
9.
Il n’y a
rien de
neutre;
en toutes
circonstances,
yin et yang
sont en
excès. Tout
est
finalement,
soit un
revenu, soit
une dépense.
10.
Il n’y a
rien qui
soit
absolument
yin ou
absolument
yang.
Toutes
choses se
composent
des deux
tendances,
en
proportion
variée.
11.
Yin et yang
combinés en
des
proportions
variées
produisent
les
différents
phénomènes.
12.
Tous les
phénomènes
sont
éphémères
Le Bouddha donna un enseignement sur l'origine de la souffrance pour
éclairer le
monde ; le Christ
nous donna
Sa vie et
l'Amour
inconditionnelpour bâtir la fraternité universelle.
Cet
enseignement
permet la
formation du
caractère.
L'homme
apprend à se
comprendre,
il arrive à
se connaître
lui-même
comme une
unité
complète et
complexe,
une réplique
en miniature
du monde
extérieur.
Il arrive
par l'étude
des lois de
son propre
être à la
compréhension
du Moi, et à
une
réalisation
par
l’expérience
des lois
fondamentales
du système.
Arrivé à la
cessation de
tout désir,
tout devient
égal pour un
Guerrier qui
devient
parfaitement
équanime. Il
sait que
rien de réel
(immuable,
éternel) ne
peut être
menacé et
que le «
reste »,
irréel,
n’existe
pas. Alors,
pourquoi réagir ?
Ici
intervient
le pouvoir
de choisir.
Le Guerrier
peut vouloir
se libérer
pour ne plus
jamais se
réincarner,
et aider à
partir de
plans
d’existences
invisibles
ou servir
l’humanité
dans son
corps
physique.
S’il est
conscient de
tout cela,
sans désir
comme
motivation,
le Guerrier
intérieur
utilise sa
folie
contrôlée
et
choisit un
Chemin-qui-a-du-cœur.
* Équanimité: Ne pas
chercher à vouloir
répéter ce qui est
plaisant ou éviter
ce qui est soufrant,
sans pour autant
nier la souffrance
ou le plaisir qui
est là..
Vous retrouverez les
12 qualités
nécessaires dans le
livre du
Guerrier intérieur.