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le pouvoir de choisir

Annie Marquier

Voici une brève entrevue avec Annie Marquier sur le changement fondamental de paradigme pour l'avenir de notre humanité. Pour commencer, voici l'ancien paradigme, celui de la vitimite!

Pour remplacer l'attitude de la victime, voici le nouveau paradigme que l'humanité va développer maintenant pour la suite de son évolution: Le paradigme de Responsabilité-attraction-création.

D’UNE CONSCIENCE DE VICTIME À UNE CONSCIENCE DE MAÎTRISE

Extrait d’un texte de Paule Salomon

Paule Salomon, professeur de philosophie et thérapeute, Auteure de plusieurs livres dont les best sellers La Femme Solaire (1992) et La Sainte Folie du Couple (1994) présente une approche similaire d'annie Marquier dans cet extrait:

Vous est-il déjà venu à l’esprit que 99 % des habitants de cette terre croient qu’ils sont victimes des autres ou des circonstances. C’est en fait particulièrement inusité de rencontrer quelqu’un qui ne se croit pas victime. La plupart des gens pensent fermement que s’ils sont heureux, c’est que quelqu’un ou quelque chose les a rendus heureux. Presque tout le monde a besoin d’une excuse pour être heureux. Les gens sont dépendants des choses pour leur bonheur. Et presque tout le monde blâme quelqu’un d’autre lorsqu’il est en colère ou malheureux. Nous croyons dur comme fer que les autres peuvent nous rendre heureux ou malheureux.

Nous aimons apparemment vivre en tant que victimes, et nous le faisons probablement parce que nous ne voulons surtout pas prendre la responsabilité de nos émotions et de comment nous nous sentons. Si nous expérimentons de la colère, nous insistons sur le fait que quelqu’un d’autre nous a mis en colère. Nous voulons pouvoir nous dire : « Je refuse de prendre la responsabilité de ma colère. Par conséquent, c’est la responsabilité de l’autre. Il m’a mis en colère et en plus il veut que je me sens coupable de cette colère! »

Le problème en fuyant notre responsabilité émotionnelle, c'est que nous donnons à d’autres le pouvoir sur nos émotions. De plus, dès que quelqu’un pose un geste délibéré pour nous mettre en colère, il devient notre ennemi à cet instant même. Maintenant, si nous choisissons de fuir la responsabilité de nos émotions et que nous donnons à l’autre le pouvoir sur comment nous nous sentons, il faut être bien clair que nous nous serons créé un ennemi en charge de nos émotions. N’est-ce pas là une situation absurde ? Voilà pourtant comment nous vivons dans le paradigme de « victime ».

Ainsi, la plupart des gens voient leurs émotions contrôlées par leurs ennemis. Et cela inclut leur santé physique. Nous ne pouvons ressentir aucune émotion, absolument aucune, sans subir un changement au niveau de l’équilibre chimique du corps. C’est un fait. Les émotions entraînent des réactions chimiques ; notre corps est une véritable mécanique biochimique. Le mouvement de nos muscles est le résultat d’une réponse chimique. Pour penser, bouger, créer, visualiser, ou toute autre activité, nous brûlons de l’électricité biochimique. Donc, le corps est une mécanique chimique et chacune de nos émotions agit sur notre santé.

Nous pouvons donc choisir soit de prendre nous-même la responsabilité de notre univers, notre ciel, notre terre, de ce que nous ressentons, de ce que nous vivons à tous les niveaux, ou bien, de donner à ceux qui nous entourent, ou à des forces extérieures, le pouvoir sur ce que nous pensons, sur ce que nous vivons émotionnellement et spirituellement ainsi que sur notre propre santé physique. En fait, nous donnons à nos ennemis le pouvoir sur notre propre santé physique. Est-ce surprenant qu’on se retrouve avec des problèmes de santé ?

La création de notre futur commence par ce que nous en faisons en ce moment, en cet instant et nous pouvons y changer quelque chose. Nous sommes des êtres créateurs, nous vivons dans un processus de création. Maintenant, si je mets quelqu’un en charge de mes émotions, j’ai à vivre avec les résultats. Je dois vivre avec les conséquences de cette émotion. Et le choix me revient toujours, à moi et moi seul, d’être triste, ou en colère si quelqu’un me donne un prétexte pour l’être. C’est absolument impossible pour quelqu’un d’autre de me mettre en colère. Personne ne peut nous mettre en colère. Il n’y a que nous qui puissions le faire. Quelqu’un peut créer une situation à laquelle nous pouvons réagir avec colère si nous le désirons. C’est notre choix. Maintenant, si nous croyons que nous sommes une victime, que nous voulons être une victime, nous sommes totalement libre de le faire et d'insister pour l’être. « Oh, mais c’est absurde. » me direz-vous. Oui, bien sûr : les gens se mettent en colère mutuellement et vivent leur vie en tant que victime. Presque tout le monde se croit victime, et nous pouvons continuer à faire semblant de l’être, mais nous ne le sommes pas vraiment. Personne ne l’est vraiment. C'est impossible!

La réalité c’est qu’il y a bien des gens qui jouent à la victime pour éviter leur responsabilité. Mais ils font tout de même des choix, c'est inévitable. S’ils sont en colère, c’est bien qu’ils ont choisi de l’être, parce que l’autre a fait ceci ou cela et leur donne « le droit » d’être en colère. Mais si l'autre me fait la même chose, je peux très bien réagir autrement, avec humour par exemple. La colère, l'émotion ne vient donc pas de l'autre, mais de moi et moi seul.

Bien sûr vous avez le droit d’empoisonner votre corps si vous le voulez, mais vous devez également prendre conscience que vous avez à vivre avec les conséquences. Se fâcher contre quelqu’un a très peu à voir avec la personne en question. Ce qui est vraiment sous-entendu, c’est que j’ai le plein droit d’empoisonner mon corps avec des choses qui se passent en moi parce que l’autre en a créé les conditions. C’est vraiment un non-sens.

Prenez soin d’observer toutes les émotions que vous ressentez « à cause » d’une autre personne, parce qu’il vous en a fourni l’excuse, et regardez si c’est bien ce que vous voulez vivre ou non. C’est impossible d’être blessé sans entraîner des changements chimiques dans votre corps, et les changements chimiques qui en résultent sont atroces. Ce que vous faites aux cellules, aux glandes, aux tissus, aux organes de votre corps quand vous vous faites mal est profondément destructeur. Eh bien, voulez-vous vivre ça ?

« Oh, mais c’est lui qui m’a fait mal, je n’ai pas eu le choix ».

« Ah vraiment ? Qu’est-ce qu’il a fait ? » Il a créé un événement dans son environnement, et je suis jaloux, parce que je veux faire partie de cet environnement, je veux contrôler cette situation et ce qu’il en pense, et il pense quelque chose que je ne lui ai pas dit de penser. Et si je ne fais rien pour le rendre heureux, eh bien il n’a pas le droit d’être heureux ; Sinon je suis blessé et j’ai mal. »

Est-ce que cela vous rappelle quelque chose ? N’est-ce pas là notre façon de penser ? Et n’est-ce pas stupide ? C’est vraiment imbécile.

Nous nous plaçons vraiment dans des situations ridicules en essayant de nous manipuler les uns les autres. Nous tentons de les manœuvrer en leur provoquant des émotions. Nous voulons être responsables du bonheur de ceux qu’on aime. Pourquoi ? Parce qu’on les aime. Pourquoi ?? Soyez honnêtes à ce sujet. Pourquoi ? Nous les manipulons pour les posséder. Nous voulons qu’ils nous appartiennent, qu'ils appartiennent à notre petit “moi” parce que c’est notre petit “moi” que nous aimons. Et nous considérons l’autre comme une extension de nous-même. Nous ne voulons surtout pas qu’il expérimente quoi que ce soit qui ne serait pas une extension de nous-même. Nous ne le voulons pas libre.

Le problème quand on est aussi possessif avec les autres et qu’on les manipule, c’est que cela entraîne la croyance que les autres ont le pouvoir sur nous. J’ai donné à l’autre la permission d’affecter mes émotions lorsque j’investis avec lui de cette façon au niveau émotionnel. Est-ce que cela veut dire que je ne devrais pas aimer, que je devrais m’impliquer moins avec les gens afin qu’ils ne m’affectent pas ? Nous tombons là dans la confusion de nos croyances qui n’ont pas grand bon sens.

Par exemple, où est le lien entre aimer quelqu’un et lui donner la permission de nous blesser ? N’y aurait-il pas possibilité de démontrer notre amour et vivre une expérience de calme et de sérénité, de joie pure, même quand l’autre est au cœur du désespoir ? En fait, si je « l'émotionne » assez (ce que nous appelons aimer), je vais descendre avec lui, me vautrer dans le désespoir et empirer la situation. Est-ce bien là ce que nous voulons ? C’est ce que nous faisons…mais cela n’a pas de sens.

Nous choisissons ce que nous expérimentons, que cela nous plaise ou non, nous avons choisi et nous sommes dans un processus de choisir ce que nous expérimentons. Toute notre expérience, toute, toute ; il n’y a simplement aucune exception. Nous choisissons notre état de santé maintenant, et cela peut nous sembler ridicule quand nous affirmons en nous : « Je ne veux pas ceci, je sais que je ne le veux pas… » et la maladie est là... car nous le disons à partir de nos programmations, de cette partie qui a été créée par la société et qui a appris à nier ce qu’elle construisait.

Vous ne le voulez pas parce que vous ne vous permettez pas de voir toutes les choses que vous créez, mais regardez bien comment vous êtes arrivé où vous en êtes et si vous examinez la relation de cause à effet, vous commencerez à réaliser à quel point vous vous êtes placé là où vous êtes rendu et ce de façon délibérée.

La victime cherche au départ un sauveur et n’a pas l’intention de se remettre en cause mais, rapidement, elle se trouve en face d’une part de ses impuissances et d’autre part de sa possibilité de recontacter son pouvoir. Dès qu’elle commence à regarder comment fonctionne son piège, elle découvre aussi le moyen d’en sortir, d’accepter sa responsabilité. Le passage de la victime au créateur, du passager arrière au passager avant d’une voiture se fait par un véritable retournement de l’être.¸ J’accepte de considérer que tout ce qui m’arrive est directement ou indirectement relié à ma responsabilité créatrice. Prendre conscience de cette possibilité et de ses conséquences est l’affaire de toute une vie. Car un être véritablement créateur est un être libre. La guérison de soi commence avec la prise de conscience de ce pouvoir créateur : plus on l’exerce, plus on a confiance en lui et plus il augmente. La vie tourne dans un sens positif.

Pour commencer le processus de libération de l'état de victime, lire « Le pouvoir de choisir, Annie Marquier, Ed. Valinor, 2015


« Un voyage de mille lieues commence par un premier pas »



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